logo facebook

LEO2 :

Facturation électronique : où en est-on ?

La mise en place de la facturation électronique avance à grands pas. Prévue pour septembre 2027, elle bouleversera le quotidien administratif de toutes les entreprises françaises. Chez Atoo, éditeur du logiciel de caisse LEO2, on s’y prépare depuis déjà trois ans. Rencontre avec Fabrice Guiraud, responsable qualité et du pôle développement.

Quel est votre rôle chez Atoo ?

Mon rôle est de piloter la qualité et le développement du logiciel. Je suis arrivé pour mettre en place  la certification NF525 du logiciel. Nous avons été les premiers certifiés, c’était en 2014. Je dis souvent avoir été recruté pour faire passer LEO2 du stade artisanal au stade industriel. Aujourd’hui, je gère une équipe qui varie de trois à cinq développeurs. Nous travaillons en lien direct avec les revendeurs en restant très à l’écoute des retours terrain. L’objectif c’est un outil fiable, évolutif et adapté aux réalités de tous les commerçants.

Depuis quand travaillez-vous sur le sujet de la facturation électronique ?

Cela fait déjà trois ans que nous travaillons sur la facturation électronique. C’est une obligation légale à venir : toutes les entreprises vont devoir s’y mettre. L’objectif, du côté de l’État, est triple : simplifier les déclarations de TVA, lutter contre la fraude, connaître plus rapidement la situation économique des entreprises afin de mieux les aider.

Techniquement, qu’a représenté cette adaptation pour vos équipes ?

C’est un travail colossal. Pour le logiciel de caisse LEO2, nous avons dû créer plus de 400 nouveaux champs afin d’intégrer toutes les exigences et cas d’usage de la facturation électronique. En effet, chaque facture devra être horodatée, et son cycle de vie sera consigné : émission, validation, paiement partiel ou total, rejet, etc. CE sont ces factures électroniques qui feront fois.
À ce jour, nous sommes très en avance sur ce développement alors que d’autres éditeurs sont à la peine. L’échéance est fixée à septembre 2027 pour la majorité des commerçants, avec un décalage possible de trois mois maximum – les échéances européennes ne permettent pas un décalage plus important.

Comment va fonctionner ce nouveau système pour les commerçants ?

Chaque facture produite par le commerçant passera par une plateforme de dématérialisation privée qui la transmettra ensuite aux impôts. Ces plateformes seront payantes et factureront chaque envoi. 
Les Z de caisses devront également être régulièrement envoyés pour ce qui concerne les tickets de caisse.

Les plateformes seront-elles toutes identiques ?

Justement non : certaines ne feront pas le lien entre plusieurs caisses ou logiciels et le numéro SIREN de la société. Ce qui peut poser problème quand on gère plusieurs points de vente (par exemple un hôtel et un restaurant, ou simplement plusieurs caisses dans un même établissement). D’autres ne donnent pas accès à la recherche d’un client à facturer (son « identification »). Il est donc crucial de choisir une plateforme capable d’agréger correctement les données et de gérer les flux au jour le jour. C’est un point souvent négligé.

Quels conseils donneriez-vous dès maintenant aux commerçants ?

Premièrement : Même si l’obligation n’est pas encore effective, il faut commencer à se renseigner sur les plateformes et sur le fonctionnement global

Atoo a été très impliqué dans les travaux préparatoires. Comment cela s’est-il passé ?

Nous avons commencé à travailler avant même la publication des textes de loi, car nous faisons partie des commissions de concertation. Atoo était un peu le “petit poucet” de ces réunions, entouré de grands acteurs comme Orange, EDF ou Amazon. Nous étions les seuls autour de la table à représenter les commerçants qui travaillent avec des tickets de caisses. Si nous n’avions pas été là, certaines décisions techniques auraient pu être catastrophiques : par exemple, l’obligation de générer deux tickets ou de dupliquer les bases de données produits ! Nous avons vraiment défendu une approche réaliste et adaptée au terrain.

A terme quels seront les avantages pour les entreprises et l’Etat ?

La déclaration de TVA sera automatisée. Le système sera plus simple et fluide : un préremplissage comme pour les impôts de sa déclaration de TVA. Moins de saisies manuelles, moins de risques d’erreur, et un archivage automatique des factures. Ce sera un gain de temps en terme de gestion et de comptabilité.

Découvrir nos autres actualités

Toutes nos fonctionnalités

Trucs et astuces en vidéo

nos solutions vous intéressent ?

toutes les nouveautés leo2 à portée de clic !

trucs et atuces en vidéo

notre solution vous intéresse ?

toutes les nouveautés leo2 à portée de clic !